Explorations

Future Paths of Phenomenology

1st OPHEN Summer Meeting

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172724

À l'aube de la grammaire française

Sylvius et Meigret

Michel Glatigny

pp. 135-155

Abstract

On a commencé à réfléchir sur le français en même temps qu'on édictait des règles pour son usage. Les deux perspectives - théorique et pédagogique - coexistent de façon variable qu'il s'agisse de la visée surtout pratique de Palsgrave (1530), du désir d'explication chez Sylvius (1531) ou de la recherche de la congruité par Meigret (1550). Dans leur souci de systématiser, les auteurs sont souvent conduits à postuler un parallélisme inexistant entre la marque et la fonction. Si la pression du cadre latin reste forte, on rencontre chez ces premiers grammairiens du français, un embryon de distributionalisme. Leurs efforts ont conduit à expérimenter des procédures et à mettre en place des concepts fondamentaux et des cadres d'analyse qui seront exploités ultérieurement.

Publication details

Published in:

Ahlqvist Anders (1987) Les premières grammaires des vernaculaires européens. Histoire Épistémologie Langage 9 (1).

Pages: 135-155

Full citation:

Glatigny Michel (1987) „À l'aube de la grammaire française: Sylvius et Meigret“. Histoire Épistémologie Langage 9 (1), 135–155.